Je ne voudrais pas ressortir des principes sur le mariage des nuances datant des années 50/60, mais attention:
En l'absence de démarcation nette et visualisée par une barette de finition de plusieurs CM, donner à un toit une couleur différente du reste de la carrosserie sera au final assez vilain !
Ayant pu voir un toit noir ou blanc par exemple sur des Suzuki Swift que leurs propriétaires souhaitaient faire ressembler à des Mini ( La vraie ou sa descendance ), je peux attester que le résultat est très moche...
Ce que je décris au début s'est fait, et en usine sur des tas d'autos anciennes, ça donnait une véritable élégance à la carrosserie, mais c'était TOUJOURS avec moulure de séparation, et ça faisait toute la différence !
Exemples ci-dessous: Une Simca Chambord. Les deux nuances sont partout délimitées par une baguette, et même une large finition alu pour le toit.

Autre exemple, une Aronde Grand Large ou Océane, imaginez-là un peu avec le même toit noir et sans aucune baguette de séparation...

Mais le pompon, c'est la DS23, sortie d'origine avec toit en vinyle, ou encore les Triumph Dolomite Sprint des années 70: Idem, sans séparation nette, c'est la cata ! Et si vous allez voir les Américaines de la même époque, c'est idem !


Bon, après c'est une question de goût aussi, mais ce que je raconte est quand même un peu une convention, au même titre que la hauteur des colonnes du Parthénon, en rapport avec sa largeur et sa longueur. Moi, j'irai tout bonnement voir un bon peintre qui fera un raccord avec le haut des ailes arr.